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Ouvrages de Marcel Burel

1982 - ROSCANVEL

Marcel Burel. Illustrations de Bernard Rivière

 

Le bourg – Pont-Scorf – Saint-Pol-Roux à Roscanvel – Les liaisons maritimes entre Brest et Roscanvel – La cale de Beg ar Grun – Les îles des morts et de Trébéron – Le pont de pierres  – Quélern – La Fraternité

 

 

 

1984 – CAMARET-SUR-MER Promenade dans le passé

Marcel Burel. Illustrations de Bernard Rivière et Sylvie Rochereau

 

Vue générale – Le port de Camaret vers 1800 – La pêche à la sardine – La pêche à la langouste – Constructeurs et construction – La tour Vauban – L’incendie de la chapelle Rocamadour – Saint-Pol-Roux  

 

 

 

1995 - ROSCANVEL dans la presqu’île de Crozon (1995)

Marcel Burel. Illustrations de Jean-Pierre Kerinec

 

Occupant la pointe nord du trident de la presqu’île de Crozon, Roscanvel jouit, en bordure du goulet de Brest, d’une position géographique remarquable qui lui a valu à maintes reprises de tutoyer l’histoire.

Ainsi, c’est à la Pointe des Espagnols qu’eu lieu en 1594 le sanglant affrontement de la guerre de la Ligue. Transformée en camp retranché après l’échec en 1694 du débarquement anglo-hollandais à Trez-Rouz, la commune de Roscanvel assista en spectatrice attentive à tous les évènements qui intéressèrent le port de Brest. A cause de sa position stratégique, elle se couvrit de tous les types d’établissements militaires. En temps de paix, le réduit de Quélern, imaginé par Vauban, fut choisi comme lieu de détention des Communards de 1871. Plus récemment, c’est encore à Roscanvel qu’eut lieu en 1944 le dénouement tragique du siège de Brest. Terre Militaire par excellence, Roscanvel retint un moment Saint-Pol-Roux et Henri Quéffélec, séduits par sa douceur de vivre.

C’est cette histoire officielle mais aussi la vie quotidienne, humble et attachante, de Roscanvel et des Roscanvélistes que ces pages entreprennent de retracer.

 

2003 - Dans la rade de Brest, l'île de Trébéron et l'île des morts

Marcel Burel. Illustrations de Jean-Pierre Kerinec

 

Vues de Brest, l’île Trébéron et l’île des morts semblent deux gros rochers jetés dans la baie de Roscanvel. Aujourd’hui abandonnées et silencieuses, les deux îles ont pourtant connu une histoire passionnante qu’attestent les bâtiments qu’elles portent encore.

Sur Trébéron la Marine établit, en 1690, un lazaret pour arrêter les épidémies qui menaçaient les escadres de Louis XIV. Trébéron devint ainsi l’île de la quarantaine pour les navires suspects de contagion. Peste, fièvre jaune, typhus, cholera, scorbut : chaque épidémie rappelle les tragiques retours des expéditions marines qui eurent Brest comme port d’attache. On soignait sur Trébéron, on enterrait sur l’île des Morts qui y gagna son nom.

 

Lazaret, hôpital mais aussi prison, Trébéron, dans les périodes troublées accueillit également les forçats enrôlés par Hoche avant l’expédition d’Irlande (1796) ou les communards en 1871.  

A partir de 1808, l’Empire donna une nouvelle destination à l’île des Morts qui devint la principale poudrière du port de Brest.

Faire la quarantaine et faire la poudre : ces deux expressions résument toute l’activité de Trébéron et de l’île des Morts pendant deux siècles. Retracer leur histoire, c’est revivre les grandes aventures de la Marine mais aussi rencontrer les hommes qui y débarquèrent : forçats tirés du bagne, médecins, chirurgiens, malades et convalescents, prisonniers, Sœurs de la Sagesse, canonniers, ouvriers de l’arsenal.

Iles singulières, île familières, îles inconnues.

 

2008 - LA PRESQU’ÎLE DE CROZON

Marcel Burel, Didier Cadiou, Jean-Jacques Kerdreux

Editions Palantines

Dans le superbe isolement qui fut longtemps le sien, la Presqu'île de Crozon semblait vouée aux choses militaires (la défense de Brest), à la méditation (l'abbaye de Landévennec), au travail de la lande et à la pêche côtière. Puis vint le temps du tourisme et des pêches lointaines. Artistes peintres et riches estivants cohabitèrent alors avec les hôteliers, les charpentiers de marine et les marins pêcheurs. Demeura l'implantation de la Marine, l'Ecole navale, l'Ile Longue... Point d'orgue de ce destin singulier : la récente inscription par l'UNESCO de la tour Vauban de Camaret au Patrimoine mondial de l'humanité.

 

2009 - ROSCANVEL – Chronique du XXème siècle – Tome I : 1900-1939

Marcel Burel. Illustrations de Jean-Pierre Kerinec

 

Ils s’appelaient Alix, Batany, Carn, Chapuis, Donnart, Gamas, Gélin, Guéguen, Guideau, Guillou… Certains avaient à peine vingt ans, d’autres étaient mariés et pères de famille. Qui étaient ces 46 Roscanvélistes dont le destin s’est brisé dans une tranchée ou dans le torpillage d’un navire de guerre? Une égalité de traitement souhaitée par leurs camarades chargés de l’érection du monument aux morts,  les a dépouillés de ce qui avait été la singularité de leur existence. En face de chaque nom, ne sont mentionnés ni le village d’origine, ni la date de naissance, ni le lien de parenté, ni le grade, ni le régiment, ni le navire, ni la date, ni le lieu, ni les circonstance de la mort. Ce qui les unit et les désigne à l’admiration de tous c’est d’être «les Morts pour la Patrie» de Roscanvel. Tant que la mémoire de leur histoire personnelle a été conservée par leurs familles et leurs compagnon d’armes, ils ont été sauvés de l’anonymat et de l’oubli, mais, le temps passant, ces patronymes sont devenus ceux de marins et de soldats inconnus que ce livre tente de retrouver un à un et de remettre en lumière.

 

Cette chronique aborde aussi les années d’avant-guerre quand, du fait de sa position stratégique, Roscanvel connaît l’animation d’un village de garnison. La disparition d’une partie de sa jeunesse pèse dramatiquement sur les années 30 : le déclin géographique que ne compense pas l’arrivée des Bigoudens, conduit à un repli frileux qui boude les bienfaits du progrès.

Enfin, après la bataille de la pointe des Espagnols (1594), une nouvelle fois, l’histoire de Roscanvel croise celle d’Espagne : en 1937 et 1939, la caserne Sourdis est désignée comme centre de détention pour les Républicains espagnols qui ont fui leur pays.

 

2014 - ROSCANVEL – Chronique du XXème siècle – Tome II : 1939-1970

Marcel Burel. Illustrations de Jean-Pierre Kerinec

 

19 Juin 1940 : des motocyclistes allemands s’arrêtent devant l’Eglise de Roscanvel. Commencent quatre années d’occupation avec leur cortège de réquisitions, de rationnement, d’humiliations, de drames.

A partir de 1941, s’ouvre un important chantier à la pointe des Espagnols transformée en point d’appui de la Festung Brest, bientôt cible de nombreuses attaques aériennes qui n’épargnent aucun village.

Août et Septembre 1944 : Roscanvel vit un véritable enfer sous les bombes et les obus, enterre ses morts, voit la moitié de sa population prendre le chemin de l’exil, laisse éclater sa joie quand les rangers, épaulés par les FFL / FFI, franchissent victorieusement les lignes de Quélern.

La reddition aux Capucins du Général Ramcke qui met un terme au siège de Brest inscrit une nouvelle fois le nom de la commune et dans l’histoire de France, et dans l’histoire de l’armée américaine.

 

1945 - 1970 : voici le temps de la reconstruction qui efface lentement les cicatrices de la guerre et celui de la restauration de l’église paroissiale brillamment menée par Pierre Tuarze et Auguste Labouret.

Voici encore le remembrement – une première en Bretagne – qui donne un nouvel élan à l’agriculture locale, l’arrivée des Sénans et des paysans léonards. Roscanvel s’ouvre à la modernité qui bouscule un mode de vie séculaire et se choisit un nouveau destin tourné vers le tourisme.

 

Le second tome de la chronique du XXème court de 1939 à 1970. La recherche archivistique a été enrichie par une abondante iconographie inédite et surtout par les témoignages de celles et de ceux qui vécurent ces années de guerre. Ce livre donne à connaître la vie d’un village attachant dont l’histoire ne manque jamais de singularité.

 

2019- ROSCANVEL - d’un village à l’autre 

Marcel Burel  

 

C’est à une promenade dans l’espace et dans le temps que Marcel Burel convie ses lecteurs dans le nouvel ouvrage qu’il consacre à Roscanvel, sa commune d’origine.

 

Dans une première partie, ils chemineront avec les voyageurs qui, aux XIXème et XXème siècles, ont laissé des témoignages de valeur sur leur passage dans la commune.

Dans une seconde partie, les lecteurs sont invités à visiter les vingt-cinq villages roscanvélistes. Seront rappelés les événements, tragiques ou comiques, qui fabriquent l’histoire collective. Grâce aux trésors précieusement conservés, il a été possible d’illustrer la visite de chaque village par une ou plusieurs photographies qui ramènent le lecteur souvent près d’un siècle en arrière.

 

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